S7 : Zone de génie et ikigai : S'épanouir professionnellement
Travailler dans un domaine qui nous épanouit pleinement, dans lequel on est excellent et qui puisse nous rémunérer suffisamment pour assumer le train de vie qu'on s'est fixé : Zone de génie / Ikigai
Bienvenue sur les coulisses du mémo.
Une newsletter dans laquelle je partage mes réflexions quotidiennes, ainsi que l’avancée de mes aventures entrepreneuriales.
Au programme :
- S’épanouir professionnellement (Trouver sa zone de génie et son ikigai)
- L’avancement du projet “Le mémo”
- Le contenu qui m’a aidé dans mes réflexions (Vidéo, podcast, newsletter)
S’épanouir professionnellement
Je le disais la semaine dernière, mon principal objectif de l’année c’est de profiter d’avantage du “chemin”, plutôt que de la “destination”.
Une image dans laquelle le chemin serait le quotidien que l’on vit et la destination, les objectifs qu’on se fixe.
C’est dans cette démarche que j’ai commencé à me documenter sur les deux notions que je citais dans le titre :
- La zone de génie, popularisée par Gay Hendricks à travers son livre “The big leap”
- L’ikigai, un concept philosophique japonais popularisé par le journaliste Dan Buettner
La zone de génie
La zone de génie fait partie d’une des quatre zones que Gay Hendricks cite dans son livre :
- La zone d’incompétence : Les tâches qu’on fait sans aucune compétence particulière et qui ne nous apportent aucune satisfaction
- La zone de compétence : Les tâches qu’on fait en ayant un niveau de compétence standard, mais qui ne nous apportent aucune satisfaction
- La zone d’excellence : Les tâches qu’on fait en ayant un niveau de compétence supérieur à la moyenne et qui nous apportent du confort
- La zone de génie : Les tâches qu’on fait en ayant un niveau de compétence exceptionnel et qui nous apportent le plus haut niveau de satisfaction
La zone 3 et 4 peuvent parfois se ressembler, mais il ne faut surtout pas tomber dans le piège en les confondant.
Le but est de faire un exercice d’introspection pour mettre précisément en évidence ses zones de génie.
L’ikigai
Comme je le disais, je trouve que les deux notions se ressemblent (Zone de génie et Ikigai).
À la différence que l’Ikigai va un peu plus loin que la zone de génie en termes d’épanouissement, car il intègre des tierces parties dans la réflexion.
Une image valant mille mots, voici un schéma de l’équilibre de l’ikigai, qui va certainement vous parler plus que l’explication brouillonne dans laquelle j’allais essayer de me lancer :
Dans la suite logique de la zone de génie, l’Ikigai ajoute deux notions assez intéressantes :
- La notion de mission, en intégrant le principe de “sens” dans l’atteinte de l’épanouissement (Faire quelque chose dont le monde a besoin)
- La notion financière, en intégrant le fait que les tâches qui correspondent à l’ikigai doivent pouvoir vous rémunérer
Le mélange de tous ces critères est censé nous donner “la vie parfaite” :
Faire quelque chose qui nous plaît au plus profond de nous, dans un domaine dans lequel nous sommes excellents, dont le monde a besoin et qui permettrait de gagner suffisamment d’argent pour assumer le train de vie que l’on a choisi.
Dit comme ça, on pourrait croire que ça paraît simple de trouver l’activité qui pourrait nous apporter tout ça, mais prêtez-vous à l’exercice et vous verrez que ça ne l’est pas tant que ça.
Mon astuce pour trouver sa zone de génie
Pourquoi cet exercice n’est pas si simple que ça ?
Parce qu’il y a un des critères qui va limiter notre sincérité dans cette recherche.
Un frein psychologique, ou une contrainte, on appelle ça un peu comme on veut, il s’agit de la notion d’argent.
Notre cerveau va inconsciemment nous empêcher de laisser nos pensées les plus sincères éclore, par crainte que ce qu’on y trouvera ne suffise pas à nous nourrir.
Alors dans ce cas, j’essaye de casser cette barrière en me posant cette question à moi-même :
“Que ferais-tu de tes journées si tu pouvais recevoir la somme d’argent de ton choix tous les mois”.
En faisant ça, on fait sauter le critère le plus limitant : “L’argent”.
Ensuite il suffit d’exclure les propositions qui ne répondent pas aux 3 autres :
- Passion (Ce qui me plaît)
- Mission (Ce qui va servir aux autres)
- Compétence (Ce pour quoi je suis excellent)
Ma propre réflexion
Pour être honnête je ne suis pas vraiment certain d’avoir mis le doigt sur ma zone de génie.
Enfin, pour être précis, je pense l’avoir trouvé, mais j’ai peur que ça ne soit pas réellement une zone de génie, mais “simplement” une zone d’excellence.
Et la réponse est… Tadam :
Faire du conseil sur la tech pour les entreprises.
Ce que j’ai commencé à entreprendre à travers le projet “Le mémo” et ce que je fais de façon informelle chez “BLC”.
Ok, c’est pas très glamour, mais il semblerait que ça soit au moins ma zone d’excellence.
Si je reprends les critères de l’ikigai et de la zone de génie.
C’est une activité dans laquelle je suis excellent (En toute humilité), pour laquelle les gens sont prêts à payer (Ils le font déjà), qui me procure de la satisfaction et dont les entreprises ont besoin (Ok, peut-être pas dans le sens “mission” du terme, mais ça peut s’arranger, on en reparlera).
Mais assez parlé de moi, essayez de faire cet exercice et partagez vos zones de génie en commentaire.
Je suis persuadé que le partage peut faire mûrir la réflexion.
L’avancement du projet “Le mémo”
La semaine dernière je disais qu’il fallait laisser de la place à la réflexion pour être certain de ne pas réfléchir avec le mauvais état d’esprit et les mauvais biais.
J’ai eu l’occasion de mettre en pratique cette méthode en m’accordant 3 jours “off” au cours desquels j’ai un peu sorti la tête de l’ordi et du projet.
En général je préfère partir pour une aventure sportive pour ce genre de quête introspective (Bikepacking, trek, etc.).
Mais il fallait que j’avance sur des “travaux” à la maison, que je laisse trainer toute l’année.
Puis ça vide la tête de bricoler.
J’ai donc pu mettre le doigt sur une chose essentielle, qui est complètement en lien avec la première partie : Quel est mon domaine de génie ?
Et la chose dont je suis sûr, c’est de connaître le domaine dans lequel j’excelle et qui me procure du plaisir : Aider les entreprises autour de leurs enjeux tech.
- Choisir les bons outils (Conseil)
- Savoir les déployer (Consulting)
- Embarquer les équipes dans l’aventure (Coaching / formation)
Cette réflexion m’a permis de recentrer encore un peu plus l’axe éditorial que j’avais déjà validé autour du projet “Le mémo”.
À savoir : Créer du contenu qui peut concrètement servir aux entreprises.
J’ai donc fait une petite remise en question sur le format de la newsletter que j’envoyais jusqu’à présent (la newsletter tech), que j’avais récemment transformé en flash info des meilleures actus tech de la semaine.
Je me suis concrètement posé les questions suivantes :
- Est-ce que ces infos aident les entreprises au quotidien ?
- Est-ce que je lirais moi-même cette newsletter si je la recevais ?
- Est-ce qu’elle apporte de la valeur ?
Les réponses ont fait un peu mal, mais l’exercice était nécessaire.
- Je crois qu’on s’en fiche un peu d’avoir toutes les dernières actus techs (Dites moi ce que vous en pensez à la limite).
- Honnêtement, je lirais le programme et ça m’aurait suffi pour comprendre le reste
- L’apport de valeur est assez faible
C’est pourquoi j’ai un peu remanié la dernière édition pour faire une transition douce vers le format qui coche les 3 questions que je viens de citer.
Les meilleurs outils pour suivre ses bonnes habitudes (Stop aux bonnes résolutions)
Baptiste Carpentier • Jan 5, 2024
Edito Ahhh les bonnes résolutions ! On fait n’importe quoi le reste de l’année et en janvier on décide de tout changer du jour au lendemain. On n’a pas fait de sport depuis le mois de juin et d’un coup on veut courir 4 fois par semaine. On mange n’importe quoi 5 jours sur 7 et on veut se mettre à faire des jus detox tous les matins.
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Dorénavant et quel que soit le support, je publierais uniquement du contenu qui va dans le sens de ma zone de génie (et donc indirectement, qui apporte de la valeur aux entreprises) :
- Astuces sur les outils
- Comparatif de logiciels (Classement, Versus, etc.)
- Tutos sur les logiciels
- Cas pratique autour des outils
Enfin… Jusqu’à ce que je change à nouveau…
Le contenu qui m’a aidé dans mes réflexions
Je consomme énormément de contenu et je suis assez persuadé que ce que je produis à mon tour est grandement inspiré de ce que je consomme.
C’est donc important de les citer, car ils ont suffisamment fait raisonner de choses en moi, pour que je les partage à mon tour.
- Le podcast de Théo Lion : Road to ten million, pour avoir enfoncé le clou sur “Chemin VS Destination”
- L’épisode de podcast de GDIY avec Nicolas Hénion, pour le côté “Zone de génie”
- La vidéo de Yann Leonardi sur Linkedin, qui m’a permis de recentrer mon axe éditorial sur ce qui a de la valeur (VS ce qui apporte du reach)
Et certainement d’autres supports qui m’ont influencé mais que je n’ai pas notés (promis la semaine prochaine je ferai mieux).
J’espère que cette newsletter vous a plu, c’est le format spécial du dimanche soir, celui dans lequel je partage les coulisses de mon aventure et de mes réflexions quotidiennes.
À la semaine prochaine.
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