S16 - La charge mentale du conseil en stratégie
J'ai quitté ma société pour réduire la charge mentale liée au métier d'entrepreneur. Pour me retrouver avec celle de mes clients. C'est ballot.
J'ai dit que je partagerais tout, alors je le fais.
Je ne peux pas simplement partager "ce qui rend bien" ou seulement les côtés positifs.
C'est pas comme ça que ça marche un journal de bord.
Les moments doutes comptent autant que le reste.
Donc me voilà, dimanche 24 mars 18h37, une playlist LoFi Japan dans les oreilles.
Ça ne sera pas l'édition la plus longue et développée, mais en revanche ça sera certainement la plus sincère.
Petit retour en arrière.
Le 2 février je quittais la société que j'ai créée il y a 10 ans.
En partie à cause de la charge mentale que le métier de chef d'entreprise générait.
Je me suis tourné vers le conseil, car c'est dans ce domaine-là que je pouvais délivrer le maximum de valeur.
J'ai mis mon expertise acquise au cours des 10 années d'entrepreneuriat au service des autres.
Et ça fonctionne plutôt bien, puisque j'accompagne 3 entreprises de façon régulière et qu'elles sont toutes les trois très contentes de ce qu'on fait ensemble.
Non, le sujet n'est pas là.
Ce que je n'avais pas vu venir, c'est que j'avais quitté une entreprise à cause de la charge mentale qu'elle générait, pour finalement en retrouver le triple avec celle de mes clients. 😅
Avant j'avais le stress d'une seule société, maintenant j'ai celui de tous mes clients.
C'est ballot hein.
Mais est-ce que j'aurais pu le prévoir ?
Est-ce que j'aurais pu deviner que je serais quasiment autant affecté psychologiquement par les enjeux des autres, que je l'avais été pour ma propre société ?
Oui, je pense que j'aurais pu le prévoir 😅
Avec du recul, j'aurais pu.
C'est comme ça... quand on a une nature aussi anxieuse, ce sont des choses qui se peuvent exister.
Pourrais-je le changer ? Sûrement.
Mais si je n'ai pas réussi à le faire en 10 ans avec les soucis de ma propre boîte, je ne vois pas comment je pourrais le faire du jour au lendemain avec ceux de mes clients.
Donc si je fais le bilan après quasiment 2 mois de conseil :
- Je suis doué là-dedans
- Mais si je continue je vais me consumer à petit feu
Là tout de suite, je n'ai pas de solutions.
Mais comme je dis toujours :
"Il faut repartir de l'envie".
Donc je ne vais pas arrêter de faire du conseil du jour au lendemain, je ne suis pas complètement terrassé non plus.
Il faut relativiser 2 secondes.
Mais je vais me questionner sur la suite à donner.
C'est important.
Bon dimanche